'Plateau Rapist' To be Released from Jail... / Le «violeur du Plateau» bientôt libre...
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'Plateau Rapist' To be Released from Jail...
Roberto Manuel Belnavis was convicted of five sexual assaults in 2004
Photograph by: Courtesy Montreal police
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MONTREAL- A man who came to be known as the Plateau Rapist for a series of five sexual assaults he committed in a little over a month during the summer of 2004 is scheduled to be released from a penitentiary soon.
Roberto Manuel Belnavis, 36, is scheduled to reach his statutory release date, the two-thirds mark of his sentence, sometime around April 5. He has been behind bars since his arrest in August 2004 when the Montreal police linked him to five sexual assaults on teenagers and young women Belnavis stalked on the streets of Montreal after spending hours in strip bars. The attacks took place during early morning hours in the Plateau Mont Royal and Rosemont/Petite Patrie districts. Belnavis’s crimes terrified neighbourhoods in the city as the police tried to figure out who was behind the violent attacks. In one case a woman was severely beaten before she was sexually assaulted and another victim when pregnant when Belnavis raped her.
Belnavis pleaded guilty quickly to most of the charges brought against him and was sentenced, on Dec. 2, 2005, to serve 9 1/2 years on top of the few months he spent behind bars beforehand. The Crown had suggested a prison term of more than 17 years was more appropriate.
Belnavis was also declared a long-term offender which means his release, after the prison term expires, will be supervised through a series of conditions he will be required to follow for ten years.
Federal inmates who have not been paroled before they reach their statutory release date almost automatically qualify for a release. Unless the Parole Board of Canada is handed a recommendation to maintain incarceration by Correctional Service Canada (CSC), which occurs with only a small percentage of cases, its members can only determine if they should impose conditions on a statutory release.
In Belnavis’s case the parole board decided to impose one of the strictest conditions at its disposal. He is required to reside at a halfway house or community correctional centre for the remaining three years and two months left on his sentence. According to a written summary of the decision the parole board recently made, Belnavis’s parole officers recommended he be released to a halfway house outside of Montreal because the women he attacked still fear him and “to avoid a potential media crisis.” The summary notes the police investigation to find out who was behind the sexual assaults was the subject of much media coverage during the summer of 2004.
A composite sketch of Belnavis was circulated all over the city.
Belnavis was rejected as a candidate for a halfway house but was accepted at an undisclosed community correctional centre, a residence for parolees run by CSC as opposed to a non-governmental organization.
© Copyright (c) The Montreal Gazette
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Condamné en 2004: Le «violeur du Plateau» bientôt libre
Par Laurent Dionne | Agence QMI
Roberto Manuel Belnavis, surnommé le « violeur du Plateau » pour sa série d'agressions à l'endroit de jeunes femmes à l'été 2004, sortira de prison d'ici quelques jours.
Le 1er avril, il aura atteint les deux tiers de sa peine et pourra purger le reste de celle-ci dans la collectivité. M. Belnavis a été condamné à 12 ans de prison en 2005, mais étant donné le temps qu'il avait passé en détention préventive, il ne lui restait que 9 ans et 6 mois à faire derrière les barreaux au moment où sa sentence a été prononcée.
5 victimes en un mois
Le « violeur du Plateau » avait semé l'émoi au sein de la population montréalaise en juillet 2004, après avoir fait cinq victimes âgées de 16 à 25 ans en l'espace d'un mois. Ses agressions sexuelles étaient particulièrement violentes. Il s'en était même pris à une femme enceinte, qui, heureusement, n'avait pas été blessée sérieusement.
Dans tous les cas, son modus operandi était le même. L'homme abordait d'abord ses victimes en leur posant une question, les agrippait par le cou, puis les traînait subitement dans une ruelle à proximité, avant de les violer. Il les menaçait parfois en leur disant qu'il était armé d'un couteau.
Des enquêteurs de la police de Montréal et de la Sûreté du Québec avaient uni leurs efforts pendant plusieurs semaines afin de retrouver l'auteur de ces agressions sordides. L'histoire avait été fortement médiatisée et un portrait-robot de M. Belnavis avait été diffusé massivement. L'initiative avait d'ailleurs porté fruit, puisque les policiers avaient ensuite reçu plus de 500 appels du public, ce qui avait mené à son arrestation.
La sentence que le juge avait attribuée à l'homme avait été vivement critiquée par ses victimes, qui réclamaient une peine plus sévère.
En maison de transition
Roberto Manuel Belnavis sera désormais assigné à une maison de transition.
Puisqu'il a été déclaré délinquant sexuel dangereux à contrôler, il devra se soumettre à une période de probation de 10 ans dès que sa peine prendra fin, soit en 2015. D'ici là, il aura également des conditions à respecter qui seront établies par la commission des libérations conditionnelles du Canada.
S'il ne respecte pas une des conditions, M. Belnavis risque de retourner derrière les barreaux sous de nouvelles accusations.
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